Différents petits textes écrits en pleine adolescence, le malaise est évident… heureusement il se transforme avec le temps.
Je ne sais, plus qu’à dire si le rire est myrtille ou cet arbre est accueil, d’un berceau à jamais fourmi.
Il regarde, ce gardien de tel fruit, à l’aube des rivières enfouies.
Si le cri ou le chant se fera, d’un tel enfant.
Écoute-les, ces gouttes tomber,
Comme une fête athlétique,
D’un bruit simple et compliqué,
Je me noie dans le magique.
Dur de s’éveiller après la fuite du diable.
Dur de s’aimer après la mort du concevable.
Ils étaient tous là.
Juste une belle avenue,
Au ruissellement lissé,
Tel une princesse attendue,
Je me plie d’être façonné.
Grande enjambée,
Tu te marres,
De m’avoir laissé,
Pour un tel départ,
Une fleur flottée.
Une brise coulait le long de mon corps,
Pour y tracer les formules de la vie.
Cette mainmise aux aspects grotesques, n’était dès lors,
Plus qu’un souvenir au pouvoir de survie.
Que les fleurs coulent en de grands lacs où viendraient s’y abreuver les enfants tristes.
Ils y chanteraient et danseraient jusqu’à la nuit tombée afin d’y attendre le bonheur d’une vie déjà oubliée.
Profitant de cette scène au gout exquis, la musique jaillira de vielles souches au gout de flute et de couleur ambrée pour y rendre l’amour délaissé.
Belles contrées aux silhouettes à marier, je t’aime et te cherche à jamais figurées.
Ces montagnes, c’est brise rein aux couleurs d’étain,
S’en vont dans une course sans lendemain,
j’y vois force et agilité, bâtisse érigée par le feu, échelle des dieux.
Tu caches l’au-delà, portant cet horizon implanté en ces terres acérées.
Je ne vois que toi comme notre toit,
Maitre-lieu, fermé, aux portes cachées parmi tes replis d’un instant conté par les fées.
La pierre montre qui naguère sculptait nos pères.
Le bois siffle au feu ses secrets aux doux gouts de prière.
Le vent déchire le présent d’un temps légué à la mère.
La guerre pleure l’artillerie imaginée par ces lames pleines d’amère.
Nous sommes trop bas sur terre par rapport à la vie
Ici, la dérision n’a pas de sens, tu voudrais devenir parfait,
Juste pour avoir l’éclat et la sonorité de la liberté.
Réussir à te camoufler dans cet ensemble qu’est la nature.
Pauvre particule.
Il n’y avait pourtant que le noir,
Le brouhaha de notre tête.
Confite et décrépie,
Elle se balançait le long d’un corps élancé et maigre.
Nous sommes tous là, nous les désireux à la folie, fausse patrie.
Vaste étendue où nait et meurt le soleil,
Tu as encore le bruit des pas qui résonnent en toi.
Terre des esprits infimes et particuliers,
Je t’embrase d’un regard éternel,
Belle envolée, je le conjure, le malaise est serré et l’esprit envolé.
Aux pierres de cette terre,
Aux rocs de ces terres,
Aux vents, aux arbres, aux océans de cette magnifique planète qu’est la terre.
Excusez-nous de notre bêtise égoïste qui te blesse et t’arrache tes fils,
Lorsque tu le désireras, venge-toi !
Océan inversé,
Où l’on coule en sécurité et vivons torturés,
Balayé par des rouleaux d’âme débilitante,
Marquant sur notre peau et sous nos cœurs, les messages oubliés des captifs sans odeur.
Finalement, nous nous régalons de notre misérable peur,
Ajoutant le jeu de vie déraisonné comme on maquille une poupée, depuis longtemps passée.
Nous volons dans nos propres néants académiques et sulfureux tels le malaise de la chère panique
